Le génocide Arménien au secours de l'armée Turque
Comment se tirer une balle dans le pied
Le projet de loi Américain de condamnation du génocide Arménien risque d'être extraordinairement contre-productif.
La chronologie ne pouvait pas être pire pour la démocratie Turque, déjà humiliée quand l'aviation Israelienne a utilisé son espace aérien sans autorisation lors de l'attaque sur l'entrepôt Syrien soupçonné d'abriter des composants nucléaires Nord-Coréens.
Après avoir successivement tué des représentants de l'Etat, puis de jeunes recrues et un petit groupe de militaires professionnels, le PKK dont on finit par se demander qui le manipule, a mis les généraux turcs les plus haut gradés dans une situation intenable:
- S'ils n'interviennent pas rapidement et décisivement, ce sont les colonels qui agiront, bouleversant le fragile équilibre d'une Turquie de plus en plus déchirée entre deux continents.
- S'ils interviennent, les USA comme l'UE hurleront au retour de la dictature, rompant toute perspective d'intégration Européenne.
Le Premier Ministre Erdogan résistait depuis des mois. Ne pouvant plus transiger il va donc prendre les devants en demandant officiellement au Parlement la permission de lancer de puissantes incursions armées en territoire Irakien.
Comme nous l'avions pressenti en Juillet, une véritable confrontation entre Turcs et Kurdes d'Irak promet de voir augmenter les chocs entre soldats Turcs et membres du SOC, les Forces Spéciales Américaines, qui y sont installées dans le double but de chasser Al Qaeda et de contenir l'Iran . Il ne serait alors plus possible de cacher certaines vérités à la population Américaine.
Ce danger augmente, et avec lui celui de voir Téhéran formaliser une alliance de fait avec Ankara , juste au moment où les deux principales factions Shiites Irakiennes ont signé un pacte d'entente.
Au moment aussi, où Poutine sera à Téhéran.
En somme, on approche du point où un multiple renversement d'alliances pourrait se produire, dont les répercussions seraient incalculables, impliquant notamment l'Egypte, la Syrie; la Russie et lsrael.
Inutile de dire que la Conférence pour le Moyen-Orient de Madame Rice revêtirait un aspect tout-à-fait anecdotique.
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