Allemagne-Russie: alliance honteuse?

Des projets stratégiques toujours plus nombreux

Alors que l'on est en pleine crise financière, économique et industrielle, la crise énergétique continue.
Même si les prix et la consommation de Technorati et de Technorati diminuent, l'importance stratégique de la production, de l'acheminement et de la distribution de carburant demeure la même.
Désormais inquiets pour leur avenir et la paix sociale, les dirigeants russes mettent encore moins de gants pour faire valoir leurs payements ou leur position dominante en Technorati.
N'ayant pas investi dans les infrastructures pourtant misérables de leur pays lorsque l'argent rentrait à flot grâce à un prix record des hydrocarbures, les voilà aujourd'hui obligés de puiser dans leurs trésors de guerre pour maintenir le chomage et les prix de la consomation à un niveau acceptable.

Ils ont cependant eu la clairvoyance de continuer à oeuvrer de concert avec l' Technorati pour renforcer leur position de fournisseur dans l'affaire de l'oléoduc de la Baltique et accessoirement en exerçant une pression forte sur les dirigeants serbes afin d'empêcher la réalisation des oléoducs concurrents.
Ceci n'étonnera personne, même si l'on continue de se demander comment Mme Merkel parvient à éviter ce sujet délicat avec ses partenaires européens, peu convaincus par l'argument selon lequel cet oléoduc permettrait de jouer avec les russes au jeu de la barbichette.

Mais si la récente sortie de Siemens du capital d'Areva était attendue, l'entrée de la puissante société allemande -aux manoeuvres et aux moeurs souvent ciblés par la justice- dans la production de centrales nucléaires en partenariat avec un consortium de sociétés russes surprend quelque peu.
D'abord par la rapidité de ce revirement, ensuite par son timing au moment où la bataille (commerciale) Technorati ne fait que commencer à montrer son intensité partout dans le monde, notamment par suite du Technorati et de la récente crise pétrolière.

C'est cependant surtout par ses perspectives politiques qu'une telle alliance commerciale et industrielle inquiète et risque de renvoyer à de sombres souvenirs.
En effet, un partenariat stratégique Russo-Allemand dans le domaine de la distribution d'hydrocarbures, jumelé avec la production de centrales et d'énergie Technoratis génère quelques questions de fond sur la nature du lien que désire entretenir Berlin avec le reste de l' Technorati.

Est-on face à un danger de bascule, qui verrait l'industrie allemande entraîner les pays d' Technorati de l'Est vers un marché commun parallèle avec la Technorati, au détriment de son partenariat jugé trop problématique avec d'une part la France et l'Angleterre pour des raisons politiques, et d'autre part avec les pays du Sud de l' Technorati (Espagne, Portugal, Italie, Grèce) pour des raisons de philosophie économique?
Cela peut paraître peu probable, les chefs de l'industrie Allemande étant conscients combien manque en Technorati l'élément stabilisateur indispensable que constitue par exemple le respect des lois commerciales.
Pourtant, alors qu'apparaissent au grand jour de nombreux éléments (et affaires de justice) révélant l'ampleur de la corruption Outre-Rhin et que certains doutes concernant les liens entretenus entre certains politiciens et hauts fonctionnaires allemands avec de très puissantes sociétés russes -notamment certaines établies en Technorati même, on en vient à se poser avec une certaine inquiétude la question fondamentale de la réelle position de l' Technorati au sein de l' Technorati, de l'Alliance Atlantique: est-elle permanente? Chancelante? Double?
La tentation de l'Est n'est pas nouvelle à Berlin, placé au centre même de l' Technorati, et elle a toujours fait partie des scenarii envisagés avec crainte par Paris et Londres.
Aujourd'hui, alors que la guerre interne commence à prendre de l'ampleur au Kremlin, certaines ambiguités allemandes doivent être éclaircies.
Mais certaines inepties françaises doivent également cesser telles l'arrogance, la pusillanimité et l'absence de vision élargie.



Commentaires

L'existence de l'union européenne n'écarte pas plusieurs projets d'unions alternatives, méditerranéenne, des pays de l'est,  et d'autres encore. Si celles-ci n'existent pas de façon aussi établie juridiquement, les négociations et les objectifs sous-jacents sont bien présents dans les choix et manoeuvres. Ainsi les attitudes des membres de l'union européenne ne peuvent pas être analysées comme quelque chose de cohérent avec leur statut affiché.

 


complex | Le Jeudi 12/03/2009 à 16:08 | [^] | Répondre

Re:

L'UE n'étant pas une fédération, ses membres ont tout loisir d'adhérer à divers projets "alternatifs" comme vous dîtes, voire à d'autres alliances circonstancielles.
Cela va de soi. En l'espèce cependant, l'Allemagne pourrait être soupçonnée de participer à une opération commerciale débouchant sur une action stratégique très nuisible à l'UE dans son ensemble.
Il en résulterait ainsi non pas un projet "alternatif" mais un renversement d'alliance (laquelle a déjà eu lieu de nombreuses fois depuis l'existence des deux parties).
Différentes affaires de corruption dans les hautes sphères de la politique comme des entreprises -d'Etat ou privées- font que l'analyse et la discussion sur la réalité fonctionnellle de l'Allemagne sont de plus en plus nécessaires.


Ainsi les attitudes des membres de l'union européenne ne peuvent pas être analysées comme quelque chose de cohérent avec leur statut affiché.
Pourriez-vous préciser ou étayer votre conclusion?

 


un autre | Le Jeudi 12/03/2009 à 20:34 | [^] | Répondre

Re:

L'UE n'est pas une fédération, mais un traité, un ordre juridique sufisamment bien établi pour qu'on pense que l'adhésion implique un comportement homogène et cohérent des Etats membres

Or la politique européenne de voisinage dépend de visions très diverses : enjeux européens ou américains, extensions à l'Est ou au Sud, unité ou espaces séparés, ...

Ces options ne sont pas sans remise en cause des choix initiaux des Etats membres.

 


complex | Le Samedi 14/03/2009 à 02:28 | [^] | Répondre

Re:

l'adhésion implique un comportement homogène et cohérent des Etats membres
Seuls les domaines économique, avec  la très grande réalisation d'une monnaie unique, d'une banque centrale, d'abolissement de frontières,l'application de critères ; la normalisation de critères stricts en matière industrielles ou de santé communes; la quasi-imposition au monde de ses lois et fonctionnements commerciaux au monde (voir les affaires UE vs Microsoft) etc, ont jusqu'ici démontré cette homogénéité.
Cette homogénéité  risque d'ailleurs d'être grandement remise avec la prochaine brutale montée de crises inimaginables il y a dix ans chez certains membres (Espagne surtout, Italie, Irlande et Grèce au sein de l'Euro).
Rien n'a réellement été accompli dans les domaines de la gouvernance, même économique, et l'on peut se demander si l'Europe n'a pas encore une fois raté l'occasion d'imposer ses standards avec l'opportunité de cette crise économique globale.
Mais nous quittons ici le sujet de l'article, concentré sur la réalité du rapport qui s'établi petit à petit entre une Allemagne "dé-atlantisée" et une Russie elle-même perplexe sur sa propre appartenance à l'Europe ou à l'Asie.

 


un autre | Le Samedi 14/03/2009 à 21:31 | [^] | Répondre

Re:

L'homogénéité, c'est d'abord un ordre juridique commun. Et en effet rien n'a été prévu au niveau de la gouvernance. Cependant, la logique qui prévalait à l'époque d'un petit nombre d'Etat membres et d'un projet unique et fort ne tient plus avec un élargissement massif et des projets alternatifs tentants. Tentations qui justifieront de plus en plus de comportements contradictoires.

 


complex | Le Samedi 14/03/2009 à 21:56 | [^] | Répondre

Re:

Nous nous rejoignons semble t'il sur la perspective d'un clivage inter-européen grandissant, entre une attitude très réactive mais peu soucieuse des perspectives à long terme, illustrée par le Royaume-uni et la plupart des nouveaux adhérents (Slovénie mise à part) d'un côté, la France et l'Allemagne de l'autre.
A cet égard le prochain G20, dont la phase préparatoire basée au niveau des ministres des finances en illustre bien les dangers devrait démontrer une répartition de la vision économique mondiale en trois principaux partis:

  1. La relance à outrance, faisant fi des endettements croissants et de l'inflation qui va avec, emmenée par l'Administration américaine qui s'est jetée, forte de son immense dette, dans une course à la prise en otage de ses créanciers (vieille technique qui dit: si vous voulez que je vous rembourse, aidez-moi à remonter la pente).
  2. Une insistance à réécrire les règles du jeu passant par l'imposition de règles claires de surveillance, transparence, notations, menée par l'Allemagne et à moindre degré la France et vraisemblablement soutenue par l'Inde, laquelle grâce à la rigueur de sa banque centrale devrait être le premier grand pays à sortir de la crise.
  3. Une nébuleuse de pays à fort potentiel d'ajustabilité comme le Brésil, qui peuvent jouer l'une ou l'autre des deux partitions précitées.
S'y ajoutent des pays politiquement inertes mais puissants comme le Japon qui se conduit comme un poulet sans tête et se montre incapable malgré ses énormes réserves et son industrie, son infrastructure hyper moderne, ses implantations à l'étranger, d'inventer un modèle de gouvernance pour ce siècle.
Ou la Russie -qui partage avec l'Empire du Soleil Levant le drame d'un vieillissement accéléré- dont la classe politique est malgré les apparences terrorisée devant la conduite à tenir: sauvegarder ses réserves (en réduction) de cash ou investir dans les infrastructures du pays?

Au regard du G20, l'Allemagne et la France savent qu'elles risquent d'enrager des pays aussi divers en Europe que la Pologne, la Bulgarie, l'Angleterre, l'Italie, l'Autriche.
Mais le soutien discret des Pays-Bas et des Scandinaves jouera. Si ce bloc anti-relance à outrance reste soudé, il peut jouer au niveau mondial en forçant les américains à mieux tenir leurs comptes. On est en train de révéler que plus du quart les deux derniers plans d'avances -1500 milliard de dollars en tout- ont été divertis ou spoliés, simplement parce que ni l'administration précédente ni l'actuelle n'ont la force d'imposer un contrôle réel et strict. 
Auquel cas, des pays comme la Corée, le Brésil donc, le Canada porteraient leur poids vers cette idée d'un Bretton-Woods II qui semble de plus en plus indispensable.
On peut parier que Berlin et Paris joueront en touche, c'est-à-dire en proposant un accroissement des pouvoirs du FMI et de la Banque Mondiale.
Une solution politiquement acceptable pour sauver la face de chacun.

 


un autre | Le Samedi 14/03/2009 à 22:26 | [^] | Répondre
 
Modèle several3 par Net-Tec Internet Solutions Adapté pour ViaBloga par Alexandre Fontenaille.