Déc. 09
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Obama leurré en Afghanistan
ses diversions déja contournées
En cédant aux demandes pressantes de son état-major et en envoyant en Afghanistan environ 30 000 hommes supplémentaires accompagnés par la feuille de vigne européenne de 7000 membres de l'OTAN
, le président Obama se livre principalement à un exercice de diversion en plusieurs directions.
- D'abord, vis-à-vis de l'opinion publique internationale, en tentant d'apparaître comme un chef d'Etat déterminé à aller au bout d'une guerre qu'il estime "juste" par opposition à la guerre en Irak
.
- Vis-à-vis de ses propres forces armées, en laissant entendre qu'il ne laissera pas son outil dans l'état frustrant qui est le sien: après huit ans de guerre contre des va-nu-pied, la première puissance militaire du monde ne peut s'avouer ni vaincue ni livrée à elle-même, alors que c'est bien le cas.
- Ensuite, en ménageant les autorités d'Islamabad puisque les troupes sont toutes censées appuyer le gouvernement lamentable de Kaboul alors que les vraies inquiétudes stratégiques ont lieu dans les provinces pakistanaises.





Il s'agît de terroriser et tuer petit à petit tous les chefs étrangers et les principaux leaders taliban


Cas typique d'attaque indirecte.
Malheureusement la ruse est un peu grosse.
La preuve en est que les actions terroristes se sont multipliées en Irak


On peut déjà déduire une lassitude grandissante des populations:
1/de la part des Afghans envers les forces US toujours plus nombreuses, insensibles, destructrices, envahissantes (sans parler de celles de l'ISAF qui n'ont guère d'autre fonction que la visibilité- et c'est peut-être un désavantage)
2/de la part des populations pakistanaises non-pashtounes envers les exactions des taliban


Deux courses parallèles ont également lieu, tant sur le plan de la stratégie que sur le plan tactique où aux très nombreux et précis drones US répondent les nouvelles séries de bombes artisanales de plus en plus sophistiquées et meurtrières.
Même si les assassinats ciblés par drones finissent par terroriser les chefs taliban

Deux issues sont désormais envisageables: soit un pourrissement accompagné d'un élargissement du conflit (Ouzbékistan, Kirghistan, Iran

des Occidentaux, autre scenario à la vietnamienne.
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